Résumé
« Écrire la terre, c’est l’inventer. La géographie est un rêve créateur, sur la foi des odyssées et des genèses – mais nous n’en retenons d’ordinaire que l’histoire, grande ou fictive. Chacun de nous profile à son image les échappées et les paysages. D’esprit nomade, j’aime à explorer ces merveilleuses contrées de l’art dont parle Hugo. Leur cadastre intéresse fort peu les géographes. [...] Portulans, planisphères et mappemondes n’ont qu’une relation des plus oniriques avec ces territoires flottants pareils aux nuages : on peut s’en faire incidemment une représentation quasi atmosphérique à travers musées et bibliothèques. »
Dans ce projet d'écriture inédit, Hubert Haddad dessine trois nouvelles qui sont elles-mêmes des territoires de fiction où la géographie est une variable aussi mouvante que la frontière de l'imaginaire, suivies d’un texte où il interroge les préludes de son propre regard sur l’espace et s'interroge sur nos liens aux « paysages écrits » qui « ondoient, se combinent et se délient entre rêve et réalité, comme au gré des vents les merveilleux nuages ».
LA COLLECTION PAYSAGES ÉCRITS - FONDATION FACIM
Chaque année, la collection invite un auteur contemporain à composer un texte inédit en toute liberté en s’inspirant de ses paysages familiers qu’ils soient intimes ou géographiques.
Dans la même collection :
• Traversée, première édition, de Marie-Hélène Lafon (2013).
• à ce stade de la nuit, première édition, de Maylis de Kerangal (2014).
La presse en parle
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ouest-franceÉcrire la terre, c'est l'inventer… |
Juin 2016 | Lire l'article PDF |
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Le dauphinéHubert Haddad invité à parler de sa "Géographie des nuages" |
Juillet 2016 | Lire l'article PDF |
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L'obsArtiste de la douleur... |
Septembre 2016 | Lire l'article PDF |